Ci-dessous un article sur la mobilisation aujourd'hui en France qui s'annonce très faible (les bureaucraties syndicales ont réussi a liquidé la force du mouvement).
Ce soir si j'ai le temps j'ouvrirai une discussion sur les mouvements sociaux en France avec des infos (si qq1 veut s'y coller avant...). Il serait intéresant de commencer une discussion sur la situation en France (échange de points de vue et plus si affinité) et rapprocher le tout avec les mouvements dans d'autres pays.
Liste des manifestations
Les syndicats organisent, samedi 13 juin, une journée de manifestations unitaires contre la politique anti-crise du gouvernement. La mobilisation qui s'annonce de moins grande ampleur que les précédentes bénéficie de la même sympathie de l'opinion. Selon un sondage BVA-Les Echos-France Info-BPI, les trois quarts des 1 009 Français interrogés les 5 et 6 juin disent soutenir cette journée de mobilisation.
Mais près des deux tiers en attendent peu
A l'approche des congés d'été, les dirigeants syndicaux (CGT, CFDT, FO, CFTC, CFE-CGC, FSU, Solidaires et Unsa) disent vouloir "maintenir la pression" sur le gouvernement, mais aussi le patronat, en dépit de leur discrétion ces jours-ci dans les médias. L'intersyndicale appelle à défiler pour obtenir du gouvernement de nouvelles mesures contre la crise - en renonçant par exemple au "bouclier fiscal" limitant l'imposition à 50 % des revenus et aux suppressions de postes dans la fonction publique.
Peu de perturbations sont à attendre, sauf dans la presse. Ce sera la cinquième journée de mobilisation unitaire depuis le début de la crise. La dernière journée d'ampleur, le 1er mai, avait encore réuni près de 1,2 million de manifestants, selon les syndicats (456 000 selon la police).
La CGT annonce 155 cortèges samedi, près de deux fois moins que le 1er mai. Les appels à manifester sont clairsemés. A Paris, tous les dirigeants syndicaux seront dans le carré de tête du défilé, à partir de 14 heures, de la Bastille à Montparnasse, dont MM. Thibault, Chérèque et Jean-Claude Mailly (FO). Ce dernier a pris ses distances avec cette journée d'action. "Les manifs à répétition, ce n'est pas notre tasse de thé", a-t-il déclaré. Les dirigeants syndicaux doivent faire début juillet avec Nicolas Sarkozy "un bilan d'étape" des mesures gouvernementales contre la crise, tandis qu'un nouveau cycle de discussions avec le patronat a commencé mercredi.
Sud-Solidaires
Et la suite, c’est ensemble qu’on va la décider !
Pour la minorité de privilégié-e-s
o 360 milliards aux banquiers,
o 32 milliards « d’aide à l’emploi » pour les patrons qui licencient,
o 14 milliards du paquet fiscal qui profite aux plus riches,
o 8 milliards de taxe professionnelle qui ne sera plus payée, 4 milliards grâce à la défiscalisation des heures supplémentaires
Voilà pour le patronat et les actionnaires qui continuent à engranger dividendes, stock options, revenus exorbitants.
Pour la majorité qui est exploitée
Salarié-e-s, retraité-e-s, jeunes en formation, chômeurs/ses, se partagent des mesurettes qui pèsent 3 milliards.
Ceux qui ont créé la crise continuent à s’en mettre plein les poches.
Et nous, nous devrions continuer à en supporter les conséquences ???
Une autre voie est possible
Les millions de manifestant-e-s du 29 janvier, du 19 mars, du 1er mai, mais aussi les nombreuses grèves qui ont touché différents secteurs professionnels (Industrie, Chimie, Transports, Energie, Recherche, Commerces et Services, Poste, Fonction Publique, …) montrent qu’il existe une forte volonté de riposte sociale.
Nos réponses actuelles sont-elles suffisantes ?
L’unité d’action à tous les niveaux est nécessaire ; les salarié-e-s y sont attaché-e-s. Mais cette unité doit être utile pour développer la mobilisation. Se retrouver dans la rue tous les deux mois a été une étape utile dans la construction du rapport de forces. Mais ca ne saurait être un but en soi.
La question qui est posée au mouvement syndical dans son ensemble est de savoir comment et pourquoi utiliser le rapport de forces créé par les millions de grévistes et de manifestant-e-s.
Ce que nous voulons, c’est gagner sur nos revendications, imposer un autre partage des richesses que nous produisons collectivement.
Pour cela, il faut assumer la responsabilité d’un affrontement social avec le gouvernement et le patronat.
Nous ne sommes pas leurs « partenaires sociaux » : ils multiplient les lois et les décisions qui font payer la crise aux salarié-e-s, aux chômeurs/ses, aux retraité-e-s, aux jeunes. Ils ne connaissent, et n’utilisent, que le rapport de forces : quand nous n’agissons pas collectivement, il leur est favorable !
Passons un cap !
A l’Union syndicale Solidaires, nous proposons que face à la situation que connaissent aujourd’hui des millions de salarié-e-s, retraité-e-s, chômeurs/ses, jeunes en formation, les organisations syndicales :
* S’engagent à soutenir nationalement chaque lutte menée dans une entreprise qui licencie ou un service public qu’on saborde, contre des patrons qui nous volent et un gouvernement qui casse les acquis sociaux.
* Annoncent et organisent un mouvement de grève générale, reconductible.
Se battre tous ensemble, s’appuyer sur notre nombre, c’est la seule façon de permettre aux salarié-e-s des plus petites entreprises du privé de prendre leur place dans la lutte. Le syndicalisme doit leur donner confiance, en montrant qu’il s’inscrit bien dans un mouvement interprofessionnel, solidaire, pour que tous gagnent !
L’Union syndicale Solidaires met en avant 4 thèmes de revendications
* Interdiction des licenciements dans les entreprises qui font des profits et mise en place d’un nouveau statut du salarié garantissant salaire, ancienneté et qualification, indemnisation à 100% du chômage partiel payé exclusivement par un fond patronal mutualisé, réduction du temps de travail, car les salarié-e-s n’ont pas à payer la crise alors que les entreprises accumulent les profits.
* Augmentation générale des salaires, des pensions, du SMIC et des minima sociaux, 300 € pour toutes et tous immédiatement, parce que les salarié-e-s n’ont pas à payer la crise, alors que patronat et actionnaires engrangent toujours dividendes et rémunérations exorbitantes. Il s’agit d’imposer un meilleur partage des richesses en faveur des salaires.
* Arrêt des suppressions d’emplois. Des moyens supplémentaires pour les services publics. Face à la Révision Générale des Politiques Publiques et aux fausses réformes, nous voulons de nouvelles orientations pour les services publics, pour que les droits fondamentaux soient accessibles à toute la population : emploi, santé, éducation, transport, communication,…
* En finir avec la fiscalité qui favorise les riches : suppression du bouclier fiscal, du paquet fiscal, de la défiscalisation des heures supplémentaires, de la TVA sur les produits de première nécessité, plus grande progressivité de l’impôt sur le revenu et taxation accrue des ménages les plus riches.
Ce soir si j'ai le temps j'ouvrirai une discussion sur les mouvements sociaux en France avec des infos (si qq1 veut s'y coller avant...). Il serait intéresant de commencer une discussion sur la situation en France (échange de points de vue et plus si affinité) et rapprocher le tout avec les mouvements dans d'autres pays.
Liste des manifestations
Les syndicats organisent, samedi 13 juin, une journée de manifestations unitaires contre la politique anti-crise du gouvernement. La mobilisation qui s'annonce de moins grande ampleur que les précédentes bénéficie de la même sympathie de l'opinion. Selon un sondage BVA-Les Echos-France Info-BPI, les trois quarts des 1 009 Français interrogés les 5 et 6 juin disent soutenir cette journée de mobilisation.
Mais près des deux tiers en attendent peu
A l'approche des congés d'été, les dirigeants syndicaux (CGT, CFDT, FO, CFTC, CFE-CGC, FSU, Solidaires et Unsa) disent vouloir "maintenir la pression" sur le gouvernement, mais aussi le patronat, en dépit de leur discrétion ces jours-ci dans les médias. L'intersyndicale appelle à défiler pour obtenir du gouvernement de nouvelles mesures contre la crise - en renonçant par exemple au "bouclier fiscal" limitant l'imposition à 50 % des revenus et aux suppressions de postes dans la fonction publique.
Peu de perturbations sont à attendre, sauf dans la presse. Ce sera la cinquième journée de mobilisation unitaire depuis le début de la crise. La dernière journée d'ampleur, le 1er mai, avait encore réuni près de 1,2 million de manifestants, selon les syndicats (456 000 selon la police).
La CGT annonce 155 cortèges samedi, près de deux fois moins que le 1er mai. Les appels à manifester sont clairsemés. A Paris, tous les dirigeants syndicaux seront dans le carré de tête du défilé, à partir de 14 heures, de la Bastille à Montparnasse, dont MM. Thibault, Chérèque et Jean-Claude Mailly (FO). Ce dernier a pris ses distances avec cette journée d'action. "Les manifs à répétition, ce n'est pas notre tasse de thé", a-t-il déclaré. Les dirigeants syndicaux doivent faire début juillet avec Nicolas Sarkozy "un bilan d'étape" des mesures gouvernementales contre la crise, tandis qu'un nouveau cycle de discussions avec le patronat a commencé mercredi.
Sud-Solidaires
Et la suite, c’est ensemble qu’on va la décider !
Pour la minorité de privilégié-e-s
o 360 milliards aux banquiers,
o 32 milliards « d’aide à l’emploi » pour les patrons qui licencient,
o 14 milliards du paquet fiscal qui profite aux plus riches,
o 8 milliards de taxe professionnelle qui ne sera plus payée, 4 milliards grâce à la défiscalisation des heures supplémentaires
Voilà pour le patronat et les actionnaires qui continuent à engranger dividendes, stock options, revenus exorbitants.
Pour la majorité qui est exploitée
Salarié-e-s, retraité-e-s, jeunes en formation, chômeurs/ses, se partagent des mesurettes qui pèsent 3 milliards.
Ceux qui ont créé la crise continuent à s’en mettre plein les poches.
Et nous, nous devrions continuer à en supporter les conséquences ???
Une autre voie est possible
Les millions de manifestant-e-s du 29 janvier, du 19 mars, du 1er mai, mais aussi les nombreuses grèves qui ont touché différents secteurs professionnels (Industrie, Chimie, Transports, Energie, Recherche, Commerces et Services, Poste, Fonction Publique, …) montrent qu’il existe une forte volonté de riposte sociale.
Nos réponses actuelles sont-elles suffisantes ?
L’unité d’action à tous les niveaux est nécessaire ; les salarié-e-s y sont attaché-e-s. Mais cette unité doit être utile pour développer la mobilisation. Se retrouver dans la rue tous les deux mois a été une étape utile dans la construction du rapport de forces. Mais ca ne saurait être un but en soi.
La question qui est posée au mouvement syndical dans son ensemble est de savoir comment et pourquoi utiliser le rapport de forces créé par les millions de grévistes et de manifestant-e-s.
Ce que nous voulons, c’est gagner sur nos revendications, imposer un autre partage des richesses que nous produisons collectivement.
Pour cela, il faut assumer la responsabilité d’un affrontement social avec le gouvernement et le patronat.
Nous ne sommes pas leurs « partenaires sociaux » : ils multiplient les lois et les décisions qui font payer la crise aux salarié-e-s, aux chômeurs/ses, aux retraité-e-s, aux jeunes. Ils ne connaissent, et n’utilisent, que le rapport de forces : quand nous n’agissons pas collectivement, il leur est favorable !
Passons un cap !
A l’Union syndicale Solidaires, nous proposons que face à la situation que connaissent aujourd’hui des millions de salarié-e-s, retraité-e-s, chômeurs/ses, jeunes en formation, les organisations syndicales :
* S’engagent à soutenir nationalement chaque lutte menée dans une entreprise qui licencie ou un service public qu’on saborde, contre des patrons qui nous volent et un gouvernement qui casse les acquis sociaux.
* Annoncent et organisent un mouvement de grève générale, reconductible.
Se battre tous ensemble, s’appuyer sur notre nombre, c’est la seule façon de permettre aux salarié-e-s des plus petites entreprises du privé de prendre leur place dans la lutte. Le syndicalisme doit leur donner confiance, en montrant qu’il s’inscrit bien dans un mouvement interprofessionnel, solidaire, pour que tous gagnent !
L’Union syndicale Solidaires met en avant 4 thèmes de revendications
* Interdiction des licenciements dans les entreprises qui font des profits et mise en place d’un nouveau statut du salarié garantissant salaire, ancienneté et qualification, indemnisation à 100% du chômage partiel payé exclusivement par un fond patronal mutualisé, réduction du temps de travail, car les salarié-e-s n’ont pas à payer la crise alors que les entreprises accumulent les profits.
* Augmentation générale des salaires, des pensions, du SMIC et des minima sociaux, 300 € pour toutes et tous immédiatement, parce que les salarié-e-s n’ont pas à payer la crise, alors que patronat et actionnaires engrangent toujours dividendes et rémunérations exorbitantes. Il s’agit d’imposer un meilleur partage des richesses en faveur des salaires.
* Arrêt des suppressions d’emplois. Des moyens supplémentaires pour les services publics. Face à la Révision Générale des Politiques Publiques et aux fausses réformes, nous voulons de nouvelles orientations pour les services publics, pour que les droits fondamentaux soient accessibles à toute la population : emploi, santé, éducation, transport, communication,…
* En finir avec la fiscalité qui favorise les riches : suppression du bouclier fiscal, du paquet fiscal, de la défiscalisation des heures supplémentaires, de la TVA sur les produits de première nécessité, plus grande progressivité de l’impôt sur le revenu et taxation accrue des ménages les plus riches.
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