http://fr.news.yahoo.com/2/20081217/twl-temps-de-travail-les-eurodeputes-rej-c99dde2.html
Il y a une vie après le travail...
Après trois ans de blocage, orchestré essentiellement par le Royaume-Uni, les 27 pays de l'UE avaient arraché difficilement un compromis a minima en juin sur la révision de la loi européenne sur l'aménagement du temps de travail.
Appelés à se prononcer en deuxième lecture sur ce texte, les eurodéputés ont demandé mercredi aux gouvernements de l'UE de revoir leur copie, à une très large majorité.
"C'est une grande victoire pour l'Europe sociale", s'est réjoui le négociateur du Parlement européen, le socialiste espagnol Alejandro Cercas. Selon lui, les eurodéputés ont "entendu les médecins, les syndicats et les travailleurs dont la santé et la sécurité étaient menacées".
Ces derniers s'étaient mobilisés en amont du vote. Mercredi, ils étaient plusieurs milliers à s'être rendus à l'appel de la Confédération européenne des syndicats dans les rues de Strasbourg.
Une "conciliation" devra maintenant être organisée entre le Parlement et le Conseil (représentant les Etats membres) pour qu'une révision voit le jour.
"Cette conciliation, je la sens difficile, je la crois possible", a commenté le ministre français du travail Xavier Bertrand, réuni mercredi à Bruxelles avec ses homologues européens au moment même où le Parlement européen rejetait leur compromis.
En juin ces mêmes ministres étaient tombés d'accord pour encadrer légèrement mieux les dérogations que les patrons peuvent déjà négocier avec leurs employés au plafond de 48 heures hebdomadaires.
Leur accord instaurait un plafond (60 ou 65 heures hebdomadaires en moyenne sur trois mois) pour ces dérogations.
"La directive actuelle donne la possibilité de travailler jusqu'à 78 heures par semaine, la position de compromis des gouvernements était sans doute un progrès", a estimé le commissaire européen aux Affaires sociales, Vladimir Spidla.
Les gouvernements grec et portugais --parmi les pays critiques du compromis arraché en juin et auquel la France s'était ralliée-- se sont félicités de la décision des parlementaires.
Les eurodéputés communistes, dont le chef Francis Wurtz dénonçait "un véritable retour au temps de Dickens", les Verts et les socialistes ont pu compter mercredi sur le soutien d'un tiers des libéraux et d'une partie des conservateurs pour faire échec à ce texte.
"Nous avons clairement indiqué que les dérogations à la durée légale du temps de travail devaient disparaître", s'est réjoui le travailliste britannique Stephen Hughes.
L'autre point litigieux, refusé par plus de 500 des quelque 700 eurodéputés présents, concerne l'introduction de "temps de garde inactifs" pour certaines professions, notamment médicales.
Les 27, notamment certains pays de l'Est de l'Europe, souhaitent qu'ils ne soient pas comptabilisés comme du temps de travail. Sans révision législative, la plupart des Etats sont en infraction avec la jurisprudence européenne.
Selon la présidence française de l'UE et le Parlement, c'est surtout sur ce chapitre qu'il existe encore des marges de manoeuvre.
Le gouvernement britannique a immédiatement averti mercredi que mettre un terme aux dérogations serait "mauvais pour les affaires au Royaume-Uni" et pour les travailleurs qu'on prive de "la chance de travailler plus longtemps s'ils le souhaitent".
L'organisation patronale européenne BusinessEurope a déploré l'abandon d'une solution "pragmatique", l'association des chambres européennes de commerce et d'industrie dénonçant un "vote désastreux pour l'économie européenne".
Il y a une vie après le travail...
Après trois ans de blocage, orchestré essentiellement par le Royaume-Uni, les 27 pays de l'UE avaient arraché difficilement un compromis a minima en juin sur la révision de la loi européenne sur l'aménagement du temps de travail.
Appelés à se prononcer en deuxième lecture sur ce texte, les eurodéputés ont demandé mercredi aux gouvernements de l'UE de revoir leur copie, à une très large majorité.
"C'est une grande victoire pour l'Europe sociale", s'est réjoui le négociateur du Parlement européen, le socialiste espagnol Alejandro Cercas. Selon lui, les eurodéputés ont "entendu les médecins, les syndicats et les travailleurs dont la santé et la sécurité étaient menacées".
Ces derniers s'étaient mobilisés en amont du vote. Mercredi, ils étaient plusieurs milliers à s'être rendus à l'appel de la Confédération européenne des syndicats dans les rues de Strasbourg.
Une "conciliation" devra maintenant être organisée entre le Parlement et le Conseil (représentant les Etats membres) pour qu'une révision voit le jour.
"Cette conciliation, je la sens difficile, je la crois possible", a commenté le ministre français du travail Xavier Bertrand, réuni mercredi à Bruxelles avec ses homologues européens au moment même où le Parlement européen rejetait leur compromis.
En juin ces mêmes ministres étaient tombés d'accord pour encadrer légèrement mieux les dérogations que les patrons peuvent déjà négocier avec leurs employés au plafond de 48 heures hebdomadaires.
Leur accord instaurait un plafond (60 ou 65 heures hebdomadaires en moyenne sur trois mois) pour ces dérogations.
"La directive actuelle donne la possibilité de travailler jusqu'à 78 heures par semaine, la position de compromis des gouvernements était sans doute un progrès", a estimé le commissaire européen aux Affaires sociales, Vladimir Spidla.
Les gouvernements grec et portugais --parmi les pays critiques du compromis arraché en juin et auquel la France s'était ralliée-- se sont félicités de la décision des parlementaires.
Les eurodéputés communistes, dont le chef Francis Wurtz dénonçait "un véritable retour au temps de Dickens", les Verts et les socialistes ont pu compter mercredi sur le soutien d'un tiers des libéraux et d'une partie des conservateurs pour faire échec à ce texte.
"Nous avons clairement indiqué que les dérogations à la durée légale du temps de travail devaient disparaître", s'est réjoui le travailliste britannique Stephen Hughes.
L'autre point litigieux, refusé par plus de 500 des quelque 700 eurodéputés présents, concerne l'introduction de "temps de garde inactifs" pour certaines professions, notamment médicales.
Les 27, notamment certains pays de l'Est de l'Europe, souhaitent qu'ils ne soient pas comptabilisés comme du temps de travail. Sans révision législative, la plupart des Etats sont en infraction avec la jurisprudence européenne.
Selon la présidence française de l'UE et le Parlement, c'est surtout sur ce chapitre qu'il existe encore des marges de manoeuvre.
Le gouvernement britannique a immédiatement averti mercredi que mettre un terme aux dérogations serait "mauvais pour les affaires au Royaume-Uni" et pour les travailleurs qu'on prive de "la chance de travailler plus longtemps s'ils le souhaitent".
L'organisation patronale européenne BusinessEurope a déploré l'abandon d'une solution "pragmatique", l'association des chambres européennes de commerce et d'industrie dénonçant un "vote désastreux pour l'économie européenne".
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