Le changement climatique ne s’arrêtera pas aux frontières
On le sait, il y a urgence à agir en faveur de l’environnement. Mais quelques mesures ponctuelles ne suffiront pas, tant qu’on ne transformera pas la société actuelle dans ses principes mêmes : la production en vue des profits et non des besoins sociaux, l’accumulation de toujours plus de marchandises. Pour vraiment changer les choses en matière d’écologie, il faut sortir du mode de production capitaliste, productiviste et hiérarchique, qui exploite les êtres humains et la nature.
Nous sommes face à un problème mondial, qui ne peut être résolu que mondialement. Les solutions à la crise économique comme à la crise écologique ne pourront être ni capitalistes, ni nationales. Ni un nuage radioactif, ni le changement climatique ne s’arrêtent aux frontières. Un véritable internationalisme est donc absolument indispensable.
Les choix politiques et budgétaires actuels vont à l’encontre de ce qu’il faudrait faire, notamment augmenter les moyens pour la recherche. On poursuit le gaspillage d’énergie, on continue à rester enfermés dans le dogme du nucléaire, et à dépenser des milliards tous les ans pour un armement atomique qui pourrait détruire l’humanité.
Contre ces impasses, nous pouvons faire le choix de l’écologie sociale, anticapitaliste, qui passe par l’appropriation collective des choix de société. Le capitalisme est un système destructeur, qui ne doit pas non plus être remplacé par un capitalisme d’Etat comme en a connu le 20e siècle, par des régimes qui ont été désastreux tant d’un point de vue écologique qu’humain. Au contraire, une démocratie réelle, une autogestion pour produire autre chose et autrement, est possible et nécessaire.
En s’organisant, les travailleurs, les précaires, les chômeurs et les jeunes, nous pouvons créer une autre organisation sociale, démocratique, égalitaire et pacifiée, où l’entraide remplace la compétition, avec un rapport différent à la nature. Une première mesure serait par exemple de mettre en place à grande échelle des transports en commun écologiques, de qualité et gratuits.
La solution pragmatique aujourd’hui, c’est l’auto-organisation pour prendre en mains nos affaires, pour nous occuper collectivement, démocratiquement de notre environnement de façon rationnelle et non plus pour le bénéfice de la classe capitaliste. Organisons-nous pour produire et vivre autrement !
Critique Sociale, 4 octobre 2015
http://www.critique-sociale.info/1093/le-changement-climatique-ne-sarretera-pas-aux-frontieres/
On le sait, il y a urgence à agir en faveur de l’environnement. Mais quelques mesures ponctuelles ne suffiront pas, tant qu’on ne transformera pas la société actuelle dans ses principes mêmes : la production en vue des profits et non des besoins sociaux, l’accumulation de toujours plus de marchandises. Pour vraiment changer les choses en matière d’écologie, il faut sortir du mode de production capitaliste, productiviste et hiérarchique, qui exploite les êtres humains et la nature.
Nous sommes face à un problème mondial, qui ne peut être résolu que mondialement. Les solutions à la crise économique comme à la crise écologique ne pourront être ni capitalistes, ni nationales. Ni un nuage radioactif, ni le changement climatique ne s’arrêtent aux frontières. Un véritable internationalisme est donc absolument indispensable.
Les choix politiques et budgétaires actuels vont à l’encontre de ce qu’il faudrait faire, notamment augmenter les moyens pour la recherche. On poursuit le gaspillage d’énergie, on continue à rester enfermés dans le dogme du nucléaire, et à dépenser des milliards tous les ans pour un armement atomique qui pourrait détruire l’humanité.
Contre ces impasses, nous pouvons faire le choix de l’écologie sociale, anticapitaliste, qui passe par l’appropriation collective des choix de société. Le capitalisme est un système destructeur, qui ne doit pas non plus être remplacé par un capitalisme d’Etat comme en a connu le 20e siècle, par des régimes qui ont été désastreux tant d’un point de vue écologique qu’humain. Au contraire, une démocratie réelle, une autogestion pour produire autre chose et autrement, est possible et nécessaire.
En s’organisant, les travailleurs, les précaires, les chômeurs et les jeunes, nous pouvons créer une autre organisation sociale, démocratique, égalitaire et pacifiée, où l’entraide remplace la compétition, avec un rapport différent à la nature. Une première mesure serait par exemple de mettre en place à grande échelle des transports en commun écologiques, de qualité et gratuits.
La solution pragmatique aujourd’hui, c’est l’auto-organisation pour prendre en mains nos affaires, pour nous occuper collectivement, démocratiquement de notre environnement de façon rationnelle et non plus pour le bénéfice de la classe capitaliste. Organisons-nous pour produire et vivre autrement !
Critique Sociale, 4 octobre 2015
http://www.critique-sociale.info/1093/le-changement-climatique-ne-sarretera-pas-aux-frontieres/
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