System error, #SpanishRevolution - Error del sistema, #SpanishRevolution - Erreur du système, #SpanishRevolution
Spontenous and autonomous movement of protest is developping in Spain and a bit in the rest of Europe ... demonstrations in solidarity have been organized today in London and Paris in front of the Spanish embassies (mobilizations are also planned in Athens and Roma) as the electoral committee of Madrid denounced the movement as illegal because it restrains the right to vote (sic !).
Madrid, Spain (CNN) -- Protests against Spain's economic crisis took a new turn Wednesday as social media networks fueled calls for demonstrators to take to the streets before local elections a few days away.
Thousands returned late Tuesday to Madrid's central Puerta del Sol plaza -- where the main protests began Sunday.
A few hundred demonstrators camped out there overnight, while similar but smaller protests were held in Barcelona and other Spanish cities, a protest organizer said.
"The economy and unemployment are key to the protest because that binds all of us together," said Jon Aguirre Such, a spokesman for the Real Democracy Now, one of many groups convening the demonstrations.
"In this crisis, while some have gotten rich, most people have less income," Aguirre said.
Demonstrators are protesting Spain's 21% unemployment rate and a record 4.9 million jobless.
Protesters say a plethora of temporary labor contracts offer few or no job benefits. In addition, some are protesting against the political and financial establishment that they say is to blame.
The protests come in the closing days of the campaign for local elections set for Sunday. Spain's 8,000 cities and towns will elect mayors, along with 13 (out of 17) regional presidents and parliaments.
Opinion polls in Spanish media predict major gains for the opposition conservatives over Prime Minister Jose Luis Rodriguez Zapatero's ruling Socialist party.
Zapatero, squeezed by the nation's prolonged economic crisis, announced last month he won't seek a third term in national elections due by March 2012.
For the past few years, as Spain's rate of unemployment remained tenaciously high, most of the protests were organized by major trade unions.
But the latest protests appear to be grass-roots movements fueled by social networks, sparking more attention.
Elena Ortega, who says she's managed to find only a part-time secretarial job, helped spread the word on Facebook about the protests on Wednesday.
"If this is happening, it's because the unions weren't doing what was needed, when it was needed. They haven't delivered," she said.
She said she's worried about her 20-year-old son, who has only found temporary jobs in the past four years.
"Forty percent of our young people are unemployed and don't have a chance," Ortega said.
The movement does not appear to be linked to the unions or political parties, the traditional protest heavyweights in Spain, said Economist Fernando Fernandez of the IE Business School in Madrid.
"I think we really don't know what we're seeing," Fernandez said. "This is the very beginning of a new movement. I don't expect it to become a very large social response or protest against the unemployment perspective in Spain."
But hours later, on Tuesday night, several thousand protesters returned to Madrid's central plaza. By Wednesday morning, dozens remained in their overnight encampment.
The social media networks call for renewed protests on Wednesday evening in Madrid and three dozen other Spanish cities. The aim is to continue the protests at least through the elections on Sunday, Aguirre said.
But Wednesday afternoon, Madrid's elections board banned the planned demonstration at 8 p.m. (2 p.m. ET) at the Puerta del Sol plaza. The board said there were not "extraordinary and serious reasons" to allow the demonstration on short notice, according to the central government's main regional office in Madrid.
The election board vetoed the demonstration -- which would have come during the final days of the election campaign -- on the grounds it could affect the right of citizens to vote freely, a regional office spokesman said.
Organizers of many large demonstrations in Madrid seek and receive prior authorization, usually days or weeks ahead of the event. But the economic protests since Sunday have sprung up on short notice.
Spain's El Pais newspaper reported that authorities planned to have sufficient police officers on hand to prevent the demonstration.
Movimientos de protesta espontàneos y aut'onomos se estàn desarrollando en España y un poco en el resto de Europa ... protestas en solidaridad han sido orgnizadas hoy en Londres y en Paris en frente de las embajadas Españolas (acciones estàn siendo planificadas en Atenas y en Roma) a la vez que la junta electoral de Madrid declar'o que el movimiento es ilegal pues se opone a la libertad de las personas para votar (i sic !
[Seguimiento] Se extienden por toda España las acampadas permanentes tras las manifestaciones 15M, exigiendo una salida social a la crisis capitalista (Kaos en la red)
Anàlisis de Paco
Des mouvements de protestation spontannés et autonomes sont en train de se développer en Espagne et un peu dans le reste de l'Euope ... des manifestations en solidarité ont été organisées aujourd'hui à Londre et à Paris devant les ambassades espagnoles (des actions sont prévues aussi à Athènes et à Rome) alors que la commission électorale de Madrid a déclaré que ce mouvement était illégal car il entravait la liberté de vote (sic!).
Les révolutions viennent-elles du Sud ?
Depuis dimanche, les partis politiques espagnols sont débordés : une petite plateforme quasiment inconnue, Democracia Real Ya (démocratie réelle maintenant), a réussi à mobiliser des milliers de personnes dans 50 villes en Espagne, à la surprise générale. Avec ce slogan : "Nous ne sommes pas des marionnettes entre les mains des banquiers et des politiciens".
La source de la protestation est totalement extérieure à toute institution. Elle ne provient pas des partis ni d'associations importantes : Démocratia real ya, un collectif vieux de quelques mois, a réussi à agréger une centaine de micro associations pour faire passer son message et monter la manifestation de dimanche. Celle-ci a été convoquée via les réseaux sociaux, mais aussi, plus classiquement, par des réunions locales.
L'exemple des révolutions arabes est évident, mais aussi des révoltes étudiantes en Grèce pendant la crise économique. Sous le #15M ou #15mayo, la manifestation a été un trending topic sur Twitter (sauf en France, dévastée par les mésaventures de DSK).
Savez-vous quoi ? Ça a marché. Et depuis, en Espagne, c'est un petit bouleversement. Que faire de ce mouvement populaire, s'interrogent les partis institutionnels.
Retour sur ce qui s'est passé.
Plus de 50 villes en Espagne sont touchées, dimanche, par le mouvement qui jette des milliers de personnes, jeunes et vieux, dans les rues et dénonce un système qui considère les citoyens "comme des marchandises dans les mains de politiciens et de banquiers". La protestation s'est déroulée aussi bien dans les rues que sur les réseaux sociaux, où elle se poursuit encore. Les manifestants ont twitté photos, vidéos et impressions de la manifestation.
L'idée de base : fini la corruption, les passe-droits et le favoritisme. Le PSOE (parti socialiste) et le PP (droite) sont mis dans le même sac par les manifestants. Les partis institutionnels ne respectent pas la volonté des citoyens, mais sont aux mains des lobbies du pouvoir. Un petit air de déjà vu ?
On peut lire là quelques slogans suggérés par les organisateurs : "Si le peuple ne se bat pas, les politiciens ne les écoutent pas". Un programme qui peut faire peur et qui en dit long sur le ras-le-bol des Espagnols, en particulier des jeunes. Autre slogan, à une semaine d'élections cruciales : "Ne votez pas pour eux".
A Madrid, les manifestants se sont réunis plaza de Cibeles, pour marcher jusqu'à la puerta del Sol. La manifestation s'est terminée sur la Gran Via, bloquée par des manifestants qui se sont assis au milieu de la rue, en criant : "Votre crise, nous ne la paierons pas". Les forces de l'ordre ont dispersé ensuite les manifestants.
À Barcelone, l'affluence a été massive et le déroulement tranquille, les participants étaient majoritairement des jeunes, mais il y avait aussi des personnes d'âge moyen, et même des retraités, avec un plus large spectre d'âge que dans les manifestations habituelles.
Comment réagissent les partis politiques visés ?
Ils en tirent des conclusions bien différentes : le PSOE est très préoccupé, et Gauche Unie très angoissé de trouver le moyen de capitaliser sur ce mécontentement, sachant, et c'est là le hic, que des élections cruciales ont lieu dimanche. Leurs préoccupations immédiates sont donc forcément électorales, ce qui n'aide pas à une lecture saine du mouvement. Quant au PP (droite), il se frotte les mains, se sentant peu concerné, alors que la lassitude exprimée envers TOUTE la classe politique est aussi bien dangereuse pour le parti d'opposition de droite.
L'analyse du PP est la suivante : qu'il s'agisse des manifestants ou de ceux qui les ont soutenus, aucun n'est électeur potentiel du PP. C'est un conflit interne à la gauche. Ceux qui sont dans la rue sont ceux que Zapatero tente de mobiliser avec un discours anti PP. Et leur message est clair : PP-PSOE, c'est la même chose. Les électeurs PP vont voter pour leur parti. Mais que feront les électeurs de gauche ? Quant à certains membres du PP, comme Esperanza Aguirre (présidente de la communauté de Madrid et comtesse de Murillo), pensent qu'ils s'agit de mouvements antisystème, qui ne préoccupent pas du tout le Partido Popular.
Mais le PSOE est fort inquiet. Ses dirigeants ont parfaitement saisi qu'ils sont les principaux visés par le mouvement du 15 mai. Le parti suit avec inquiétude le mouvement depuis 3 mois. Les socialistes sont convaincus qu'il s'agit d'ex-électeurs de gauche : ceux qui se sont mobilisé en 2008 contre le PP, et qui ont donné la victoire à Zapatero. Sauf que là, ils ne paraissent pas disposés à recommencer.
Les élections ont lieu dimanche 22 mai.
Le mouvement se poursuit avec des sit-in sauvages dans la plupart des grandes villes espagnoles (sur twitter #yeswecamp ). A Madrid et à Grenade, des manifestants ont été expulsés.
Alors ? Que viva la revolucion ?
Democracia Real Ya (Facebook) (Real Demacrocy Now, Démocratie Réelle Maintenant)
Spanish Revolution (Facebook)
Toma la Plaza.net :
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Twitter :
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